En anglais, elle signifie Corporate Average Fuel Economy ! En 2025, les constructeurs automobiles devront se soumettre à cette norme qui impose de limiter les émissions de CO2 à 81g d’émission par km et par voiture vendue.
En cas de non-respect de ce quota, l’industriel recevra une pénalité financière, pas vraiment modeste puisque chaque gramme supplémentaire coûtera 95 euros ! Pour compenser, afin d’être dans le bon seuil, il doit vendre une voiture électrique pour quatre thermiques. C’était envisageable il y a encore quelques mois mais la baisse sensible des ventes de voitures électriques a changé la donne : selon une simulation, Stellantis comme Renault pourraient, si la situation ne s’améliore pas, verser à l’Union européenne 1 milliard d’euros !
Plusieurs grands constructeurs automobiles européens font d’ailleurs pression sur l’Europe pour réviser les normes CO2, et remettent en cause l’échéance de 2035 qui doit mettre un terme aux ventes de voitures thermiques neuves.
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