Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs envisage 1000 départs volontaires en France (sur 12 200 salariés) et 2500 changements de postes d’ici 2027.
La direction de ce groupe, qui emploie environ 50 000 salariés dans le monde a annoncé cette nouvelle en comité social et économique (CSE) le 29 avril dernier. Un mois plus tôt, elle avait averti qu’elle allait engager un plan de réduction des effectifs, face aux mauvais résultats de 2024, fortement impactés par la crise du secteur automobile. Dans un communiqué, elle explique que « tout le projet sera mise en œuvre sur la base du volontariat, avec des options de mobilités interne et externe d’ici à fin 2027 ». Répondant au journal l’Usine nouvelle, elle précise : « nous ne pouvons pas être plus précis sur les sites ou les services concernés car il s’agit uniquement de départs volontaires, qui vont se définir dans les trois prochaines années. Il faut laisser le temps aux salariés de prendre connaissance de la GEPP (démarche de gestion des emplois et des parcours professionnels) et au dialogue avec les représentants du personnel de se faire ».
Et en plus de ces 1000 départs volontaires, il y aura les départs naturels (plusieurs centaines chaque année). Enfin, ajoute le journal, 2500 salariés devront changer de postes pour s’adapter au plan de transformation de l’entreprise, décidé fin 2024 pour parer aux mauvais résultats financiers et à une conjoncture difficile. Des restructurations sont donc annoncées dans les usines du groupe.
STMicroelectronics emploie 7500 salariés en Isère, sur ses sites de Grenoble et de Crolles. La société a également des sites à Tours (Indre-et-Loire), Rousset (Bouches-du-Rhône), Saint-Genis-Pouilly (Ain), Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes) et Rennes (Ille-et-Vilaine).