✒️🎤👉André Citroën au Panthéon : interview de Franck DON

Publié le 24/04/2024




Le Syndicat CFTC accompagne la démarche « ANDRÉ CITROËN AU PANTHÉON ». 
Son Président confédéral, Cyril Chabanier, fait partie du Comité de soutien tout comme Franck Xavier Don, Secrétaire général de CFTC MÉTALLURGIE et ancien délégué syndical central CFTC pour le groupe Stellantis.

Extraits de son interview dans le Métallo (cliquez ici pour accéder au mag et lire l'interview complète; ça se passe page 5 📰) :

🎤Un COMITÉ de plus de 100 PERSONNALITÉS souhaite que hashtagAndréCitroën entre au Panthéon. En faites-vous partie ?
👉Oui. Je fais partie de ce comité de sou- tien en tant que Secrétaire général de
la Fédération. Il se trouve que Citroën France a été mon 1er employeur.
Ce serait le 1er industriel à entrer au hashtagPanthéon : une manière de RENDRE HOMMAGE A TOUS LES ENTREPRENEURS qui créent de la richesse pour le pays et un MESSAGE FORT envoyé à la société d’aujourd’hui.
Entre 1919, date de création de la marque, et jusqu’à sa mort en 1935, André Citroën a su, entouré d’une équipe d’INGÉNIEURS BRILLANTS, créer des automobiles qui ont laissé leur empreinte dans le monde entier, et accessibles au plus grand nombre : la Type A, la B10, la Rosalie, la Traction Avant...
Nous avons perdu un grand nombre d’industries, nous avons également diminué nos capacités d’innovation. Faire entrer André Citroën au Panthéon pourrait être un SIGNAL FORT en faveur de la NÉCESSITÉ DE RÉINDUSTRIALISER et de poursuivre la quête du progrès technologique. Car il était d’abord un VISIONNAIRE ET UN HOMME D’AVANT-GARDE.

🎤Pouvez-vous donner quelques EXEMPLES ?
👉Sur bien des sujets, il était un PIONNIER. Il fit la PROMOTION DE LA FEMME au volant d’une voiture. Dans une campagne publicitaire des années 1930, il montrait «LA FEMME MODERNE QUI NE ROULE QU’EN CITROËN».
À l’époque, ce n’était pas en majorité les femmes qui conduisaient. Il était très EN AVANCE SUR SON TEMPS.
Autre exemple, son ENGAGEMENT PATRIOTIQUE pendant la 1ère GUERRE MONDIALE et sa contribution majeure à l’effort de guerre de la France. Constatant le MANQUE DE MUNITIONS sur le front, il a construit en 3 mois une USINE D’OBUS quai de Javel à Paris. Les milliers d’employés étaient aux 3/4 des FEMMES à qui il a offert de BONNES CONDITIONS DE TRAVAIL (création de nurserie, infirmerie, vestiaires, primes d’accouchement, etc.).

La suite dans votre Métallo ! (cliquez ici pour accéder au mag et lire l'interview complète; ça se passe page 5 📰) :

 

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