Le point avec Valère Jung qui négocie les accords dans la branche.
Cette convention collective nationale qui concerne près de 72 000 salariés* comprend les entreprises :
- de commerce, de location et de réparation de tracteurs ;
- de machines et matériels agricoles ;
- de matériel de travaux publics ;
- de bâtiment et de manutention de matériels de motoculture, de plaisance, de jardins et espaces verts.
Côté patronal, il existe quatre grandes unions :
- La Fédération nationale des artisans et petites entreprises en milieu rural (FNAR) ;
- Le syndicat SMJ : union nationale des spécialistes en matériels de parcs et jardins ;
- Le SEDIMA : Syndicat national des entreprises de service et distribution du machinisme agricole.
- Le DLR : Fédération nationale des Distributeurs, Loueurs et Réparateurs de Matériels de bâtiment, Travaux publics et de Manutention.
* Dont 52 600 salariés dans 1500 entreprises de plus de 10 salariés, et 19 200 salariés dans 5200 entreprises de moins de 10 salariés.
Le bilan 2010
Signature d’un accord sur les classifications :
Le répertoire des métiers datait des années 80, note Valère Jung : il avait besoin d’être rafraîchi, certains métiers n’existant plus et d’autres ayant besoin d’être créés en lien avec le développement de nouveaux savoir faire.
Le conducteur de camions est en même temps conducteur d’engins, par exemple. De même il existe maintenant des « chauffeurs livreurs grutiers ». « Nous avons ainsi refondu complètement la classification des emplois dans cette branche. »
Signature d’une évolution des salaires minima du nouveau barème de 1,8%.
« J’ai signé en même temps un avenant sur la mutualisation des risques maladies accidents du travail » : l’amélioration concerne la portabilité ; après le départ d’un salarié, celui-ci est pris en charge pendant 9 mois.
Formation professionnelle :
« Nous avons mis en place l’observatoire des métiers et des qualifications et nous allons mettre en ligne sur Internet tout ce que la branche propose dans les domaines de la formation et de l’emploi.
Celle-ci offre de nombreux débouchés techniques souvent méconnus : « bien souvent la RATP et la SNCF viennent débaucher les salariés et donc il y une certaine tension dans ce secteur ».
D’avril à septembre, beaucoup d’embauches se font en CDI, quand il y a une demande pressante pour apporter l’aide technique nécessaire aux agriculteurs pendant l’été (astreintes, déplacements…).
Montant de la collecte en 2010 : 25,5 millions d’euros
Dépenses de formation : 22,8 millions au 30 novembre pour 16 300 formations.
* Dont 52 600 salariés dans 1500 entreprises de plus de 10 salariés, et 19 200 salariés dans 5200 entreprises de moins de 10 salariés.
Salon international du machinisme agricole (SIMA, Paris Nord Villepinte, février 2011)
Lire également : le machinisme agricole et ses services à l’honneur au SIMA