Groupe GMD : la CFTC demande des garanties

Publié le 13/10/2025


En mai dernier, le groupe chinois DSBJ s’est porté acquéreur du groupe GMD, un des plus gros équipementiers automobiles français. Après une longue période d’incertitude, cette annonce de reprise avait été un soulagement pour les 1825 salariés.

Pourtant 6 mois après, ces derniers ont toujours les mêmes incertitudes concernant l’avenir de GMD.

Le comité de groupe a en effet rendu public, à travers un tract (lire ci-dessous), ses échanges avec l’ancien PDG : ce dernier a confirmé que la cession allait se concrétiser prochainement. Malgré les discours de façade, la CFTC et les autres syndicats sont toujours inquiets au sujet de la pérennité des sites et des emplois, du volume d’activités confié par les clients, et de la stratégie industrielle qui sera suivie.

Pour le moment, les annonces faites mentionnaient une garantie d’emploi de seulement 24 mois.

Les salariés et leurs représentants sont d’autant plus soucieux, qu’un certain nombre d’entre eux seront prochainement en activité partielle de longue durée, via le dispositif de l’APLD Rebond.

Pour expliquer cette situation, l’ancien PDG estime que la crise actuelle dans l’automobile pèse sur les activités du groupe, qui ne peut y répondre qu’en adaptant ses coûts pour protéger ses usines.

Rencontre avec le CIRI le 7 octobre dernier

Les membres du comité de groupe ont été reçus au Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) dans le cadre du suivi du processus de cession du groupe GMD au groupe DSBJ, qui sera finalisé courant octobre.  Des pistes de diversification hors automobile ont été abordées par le CIRI lors de ses rencontres avec DSBJ mais « aucun projet concret n’a encore été engagé à ce stade ».

Les élus continueront à interpeller les pouvoirs publics et le repreneur pour « obtenir des garanties concrètes sur la pérennité des sites et la sauvegarde des emplois. »

Photo : soudure (pixab), libre de droit


07 10 2025-Info comité de groupe GMD 8 octobre 2025